Placée sous le haut patronage du ministère des Solidarités et de la Santé, la 5ème édition des Assises nationales du vieillissement – Longetivy, organisé par IdealCo, se tenait cette année à Troyes. Les 20 et 21 octobre derniers, près de 400 personnes s’y sont retrouvés et ont été rejoint en ligne par presque 1 600 personnes connectés via une plateforme interactive dédiée. Cette édition hybride a permis à plus de 150 intervenants de s’exprimer sur les thématiques-phares de cet évènement : l’innovation, les réformes et la prévention.
L’innovation à tous les étages
Au cours de ces deux jours, plusieurs typologies d’innovation ont été abordées avec en premier lieu : les innovations organisationnelles dans le champ du vieillissement. Assez difficiles à organiser sur le terrain, elles ont engendré la création de structures aux différents besoins des usagers concernés. Aujourd’hui, force est de constater que certaines se juxtaposent et qu’elles ne sont pas forcément bien identifiées et lisibles pour les acteurs du secteur comme pour les personnes âgées et leurs aidants. « Un décloisonnement de ces structures sera nécessaire pour assurer davantage de lisibilité, d’efficacité et d’homogénéité, un challenge avéré pour la CNSA, les maisons de l’Autonomie et les plateformes territoriales de soins, pour proposer un parcours efficient et adapté en fonction des territoires », indique IdealCo.
Mais l’innovation se fait également au domicile, notamment avec des outils liés à la robotique et/ou à la téléassistance. Pour les intervenants de ces assises, si ces outils sont intéressants, leur développement « nécessitera la création de réseaux d’opérateurs initiés, et d’un personnel aidant, formé à ces dispositifs ».
Pour ces intervenants, ces innovations, encore aujourd’hui bien souvent au stade de l’expérimentation et disséminées sur le territoire, « exigeront également un changement des process, des méthodologies de prise en charge ». « Ses bénéfices pour les personnes âgées devront être mesurables en termes d’efficacité et devront se déployer sur l’ensemble du territoire », indiquent-ils.
Mais l’innovation se fait également au domicile, notamment avec des outils liés à la robotique et/ou à la téléassistance. Pour les intervenants de ces assises, si ces outils sont intéressants, leur développement « nécessitera la création de réseaux d’opérateurs initiés, et d’un personnel aidant, formé à ces dispositifs ».
Pour ces intervenants, ces innovations, encore aujourd’hui bien souvent au stade de l’expérimentation et disséminées sur le territoire, « exigeront également un changement des process, des méthodologies de prise en charge ». « Ses bénéfices pour les personnes âgées devront être mesurables en termes d’efficacité et devront se déployer sur l’ensemble du territoire », indiquent-ils.
Les attentes liées à la loi Autonomie et Grand Âge
Outre ces débats liés à l’innovation, une grande partie de ces deux journées était consacrée aux réformes en cours ou à venir avec en premier lieu la création de la 5ème branche de la Sécurité Sociale qui « nécessitera un accompagnement du vieillissement dans l’autonomie mais aussi un changement de sémantique entre la question de la dépendance et celle de l’autonomie ». Pour IdelCo, « un des nombreux enjeux repose sur les territoires et la façon dont s’articule le rôle de l’État et des collectivités ». Concernant les aidants, si tous ont salué la création du Congé Aidant mais la question « est-ce suffisant ?» a tout de même été posée, certains s’interrogeant même sur la possilité de salarier les aidants. La question du financement, cruciale, s’est alors imposée d’elle-même, que ce soit pour cette problématique ou pour les autres : les participants aux débats évoquant de nombreuses pistes d’évolutions telles que la mise en place de référentiels communs, d’une approche interministérielle du Grand Âge et de l’autonomie ou encore d’un cofinancement des mesures capables de répondre à des objectifs prédéfinis.
La prévention, un enjeu majeur
Invitée à intervenir lors de ces journées, Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, a souligné l’importance de la prévention, insistant sur cet « enjeu majeur dans les politiques publiques». « Pour les personnes âgées autonomes, nous devons mettre en place une véritable politique de prévention de la perte d’autonomie pour assurer leur bien-vieillir et aussi accompagner celles et ceux qui sont aidants... Pour les personnes âgées en perte d’autonomie, je veux qu’elles soient reconnues comme citoyen à part entière, libres de leur choix. Elles doivent à ce titre être accompagnées dans leur parcours de vie, ce qui doit nous amener à repenser les structures qui les accueillent et à favoriser le vieillir chez soi. La loi Grand Age et Autonomie visera à répondre concrètement aux problèmes structurels pour préparer notre société à l’urgence démographique... C’est une réalité, nous sommes entrés de plein pied dans la société de longévité mais cette société ne doit pas être la société de la solitude et du chacun pour soi » a-t-elle ajouté.
D’une importance capitale, le développement de la prévention implique la mise d’actions autour du bien-être et du « bien-vieillir ». Dans ce sens, plusieurs échanges autour des bonnes pratiques et l’encouragement du développement de formules d’habitat inclusif et de mobilité ont été organisés. Au-delà des nombreuses expérimentations et retours d’expériences, l’importance de l’ingénierie de montage des actions, et l’intérêt de mesurer l’approche académique à la réalité du territoire ont largement été mises en avant. Pour les intervenants, chargée d’assurer un bon équilibre entre zones rurales et urbaines, l’ingénierie « permet d’évaluer des projets en fonction de l’approche pragmatique des réalités du terrain ».
Plus d’informations sur le site d’IdealCo, organisateur de l’évènement.
D’une importance capitale, le développement de la prévention implique la mise d’actions autour du bien-être et du « bien-vieillir ». Dans ce sens, plusieurs échanges autour des bonnes pratiques et l’encouragement du développement de formules d’habitat inclusif et de mobilité ont été organisés. Au-delà des nombreuses expérimentations et retours d’expériences, l’importance de l’ingénierie de montage des actions, et l’intérêt de mesurer l’approche académique à la réalité du territoire ont largement été mises en avant. Pour les intervenants, chargée d’assurer un bon équilibre entre zones rurales et urbaines, l’ingénierie « permet d’évaluer des projets en fonction de l’approche pragmatique des réalités du terrain ».
Plus d’informations sur le site d’IdealCo, organisateur de l’évènement.